« Les danseuses, les vraies, les nées, elles sont faites d’ondes pour ainsi dire !… pas que de chairs, roseurs, pirouettes !… leurs bras, leurs doigts… vous comprenez !… C’est utile dans les heures atroces… hors des mots alors !… plus de mots ! Les mains seulement ! les doigts… un geste… une grâce… c’est tout… La fleur de l’être… Vous battez du cœur, vous revivez !… Sourd ? Muet ? Enchaîné ? Alors… Une danseuse vous sauve ! ».

 

Louis-Ferdinand Céline.

Féerie, dans La Pléiade, IV, p. 85.